Non classé

« Prévenir Alzheimer et Parkinson ! »

France Dimanche 16 novembre 2015

France Dimanche rappelle que « près d’un million de personnes en France sont atteintes d’Alzheimer ou de Parkinson. Si, pour l’heure, on ne peut soigner ces pathologies du cerveau en pleine expansion, on peut les prévenir ou ralentir leur évolution ».

« Non, les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, qui touchent respectivement plus de 850.000 et 120.000 Français, ne sont pas une fatalité ! C’est le credo du Pr Henri Joyeux, qui explique dans son dernier livre [« Tout savoir pour éviter Alzheimer et Parkinson »] comment améliorer ses chances de ne pas déclarer ces maladies », poursuit le magazine.

« Car, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces démences ne sont pas inéluctables : la génétique n’expliquerait « que » 5% au maximum des cas. On sait en revanche qu’Alzheimer affecte davantage les femmes de plus de 65 ans et Parkinson les hommes de plus de 65 ans », insiste-t-il. « De nombreuses études ont montré qu’on pouvait réduire sensiblement les risques de les développer en adoptant les « bons » comportements », ajoute l’article.

Le magazine conseille donc de :

– « Manger méditerranéen et bien s’hydrater » : « Une alimentation de type méditerranéen réduit les risques d’Alzheimer de 50% en moyenne », affirme le Pr Joyeux. « Sont à proscrire : les produits laitiers, surtout les fromages gras et salés, le gluten, la viande rouge en excès, les desserts sucrés, les produits de « grignotage » (biscuits, chips, barres de céréales) », ajoute-t-il. Le mode de cuisson joue aussi un rôle : « La meilleure est celle à la vapeur douce, qui préserve les vitamines et minéraux des aliments et évite de produire des radicaux libres », précise l’expert. « Et n’oubliez pas de vous hydrater ! Plus on vieillit, moins on a soif et moins on boit. Or, un cerveau déshydraté fonctionne au ralenti », prévient le médecin. Il conseille aussi de « consommer deux verres de vin (bio) par jour (pas plus), plutôt en fin de repas » et de « pense[r] aussi au thé vert et aux tisanes de thym, de romarin, de camomille… » aux « vertus antioxydantes ».

– « Un bain de soleil quotidien ! » : « 20 minutes par jour en exposant ses avant-bras et son visage – est nécessaire au corps pour synthétiser la vitamine D dont la carence engendre des troubles cognitifs », explique l’article.

– « Une bonne santé bucco-dentaire » : « Une étude américaine a montré que les personnes qui se lavent les dents moins d’une fois par jour ont jusqu’à 65% de risques en plus de développer une démence que celles qui se les brossent quotidiennement » et « d’autres travaux ont conclu que les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer présentent, dans leur cerveau, plus de bactéries liées aux maladies des gencives que les personnes saines », alerte l’article.

– « Muscler sa mémoire et se sociabiliser » : Selon le Pr Joyeux, « exercer son odorat et son goût entouré d’amis constitue un meilleur moyen de se protéger de la maladie d’Alzheimer que de faire des mots croisés ou du Sudoku dans son coin ».

– « Maintenir une activité physique » : « C’est prouvé scientifiquement : bouger quotidiennement réduit de 50% les risques d’Alzheimer et de Parkinson », note-t-il.

– « Chanter, écouter de la musique et danser » : « Ces activités permettent d’atténuer de façon non négligeable les symptômes d’Alzheimer, et de ralentir la progression de la maladie », souligne le Pr Joyeux. « C’est aussi l’un des meilleurs moyens d’oxygéner le cerveau. Cette ventilation soulage les personnes atteintes de Parkinson », précise l’article. Il ajoute que « la tangothérapie, basée sur la danse de couple argentine, permettrait de réduire les symptômes en sollicitant l’équilibre corporel et la coordination, tout en stimulant les sens et la mémoire ».

– « Limiter sa consommation d’alcool, de tabac et de médicaments ». « L’usage de médicaments tels que les benzodiazépines, que l’on retrouve dans la plupart des anxiolytiques et somnifères, favoriserait aussi le développement des démences », souligne le Pr Joyeux. « Une récente étude française a en effet montré que la prise quotidienne de benzodiazépines pendant plus de six mois augmente les risques de déclarer une Alzheimer de 60 à 80% ! », renchérit le magazine.

 

A la question, « quand s’inquiéter ? », le magazine répond « pour Alzheimer », « quand la mémoire immédiate déraille : on oublie ce que l’on vient de vous dire, on ne sait plus où l’on se trouve, on est incapable de faire un calcul tout simple, on perd de manière répétée des objets et le sens de l’orientation, on présente des troubles du langage et de l’humeur… ». Et « pour Parkinson » : « D’abord, l’écriture est beaucoup moins lisible. Puis viennent les tremblements et la démarche, caractéristique : la personne fait des petits pas, comme si elle avait peur de tomber (une crainte qui est d’ailleurs légitime) », indique-t-il.

Enfin, « la perte du goût et de l’odorat constitue un signe annonciateur de ces deux pathologies au moins dix ans avant l’apparition des premiers symptômes. C’est pourquoi, des chercheurs américains veulent mettre au point des tests de dépistage basés sur ces deux sens », conclut le magazine.

Date de publication : 10-12-2015

source : http://www.neuroscoop.net

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s